The Birman Cat Worldwide
Le livre est retranscrit mot à mot aussi ne vous étonnez pas de certains termes qui relèvent d’une langue différente et d’expressions également. En effet, chaque mot a été scrupuleusement respecté afin de ne rien changer à son récit et saluer son auteur dans son authenticité..
Mme Simone Poirier de France a apparemment écrit un livre, « les secrets du chat sacré de Birmanie », et même si la plupart des gens savent que Orloff de Kaabaa est le fils de Baker de Kaabaa, fils de Micky de Kaabaa ; elle écrit aussi que Micky de Kaabaa était le fils de Maitia de Kaabaa, fille de Fly de Kaabaa & que Baker est le fils de Miarka 1 et que ces deux là (Micky et Baker, si je comprends bien) sont les fils de Fly. (Cette phrase est super compliquée, peut-être qu’avec les pedigrees ça sera un peu plus clair)
Micky est né en décembre 1938, Baker en mai 1939 et Orloff le 24 avril 1943. Il a sailli (orloff) Nounourse, une jolie birmane bien que non gantée, et a deux filles le 9 mars 1949 : xenia et xanthippe de Kaabaa.
Se trouve ensuite le pedigree de Cosina des Muses qui est totalement différent des pedigrees précédemment publiés. Mais là encore, le mystère s’intensifie.
Les pedigrees des deux pages suivants sont extraits du livre de Simone Poirier sur l’histoire du Birman. Notez s’il-vous-plait qu’il y a beaucoup de changements dans l’orthographe des noms, les dates de naissance et les lignées pour la plupart des chats. Les pedigrees sont en fait, assez différents des pedigrees précédemment publiés pour les mêmes chats.
« Traduction du chat sacré de Birmanie de Jean-marie Hedon »
Il y a 9 millions de chats en France. Tout le monde connait notre « chat de gouttière » aussi appelé « chat européen ». Mais savez-vous que la Fédération Française Féline reconnait aussi 28 races de chats? Parmi celles-là, on pourrait vous parler du Siamois, du persan ou du Chartreux. Et le sacré de Birmanie alors?
C’est pour cette raison que nous avons choisi de dédier notre travail à l’étude de cette race qui est pour nous la plus merveilleuse. Qui est incroyable avec ces pattes au(x) bout(s) blanc(s). Quel étrange regard, rempli de douceur, avec ces yeux bleus, entourés d’un masque foncé… et quel poil doux!! Mr de Pindray écrit sur ce sujet : le chat sacré de Birmanie est différent des autres chats. C’est l’aristocrate du peuple félin: pas le persan, pas le siamois, c’est le Sacré de Birmanie, qui assure l’intermédiaire entre ces deux belles races.
Cette étude est divisée en trois grandes parties; Dans la première, après avoir été enchanté par la légende qui reste liée à ce chat et après avoir essayé de percer le mystère qui entoure ses origines, nous essaierons de retracer le travail des éleveurs français qui ont contribué au succès de ce chat, qui est un des seuls reconnus par les anglais comme une race entièrement française. La deuxième partie sera dédiée à l’étude même de ce chat. Nous parlerons d’abord des choses évidentes, avant de faire une étude génétique de ses principales caractéristiques, une étude indispensable pour comprendre les problèmes qui se posent parfois pour les éleveurs dans leur travail de sélection. Dans la dernière partie, nous étudierons ces points particuliers de l’élevage du sacré de Birmanie et nous exposerons les grandes lignes de l’organisation de l’élevage félin en France.

Introduction générale
Introduction et développement du Sacré de Birmanie
Dans ce chapitre, nous allons essayer de mieux comprendre le mystère qui entoure l’origine de ce chat merveilleux. En effet, toutes les recherches entreprises dans cet objectif jusqu’à aujourd’hui ont été vaines. Nous avons essayé de comprendre, en consultant des récits d’auteurs de l’époque et en écoutant les éleveurs, l’origine du premier couple importé en France ainsi que le mode de sélection pratiqué.
1/Les origines présumées du Sacré de Birmanie
Il est presque impossible de démêler le vrai du faux. Les mêmes personnes sont mentionnées mais rarement dans les mêmes circonstances. De ce fait, nous respecterons les différents points de vue puisqu’il est impossible pour nous de prendre parti.
Selon le docteur Jumand, le chat Sacré de Birmanie, comme son nom l’indique, est originaire d’un Est lointain, où le mystère se trouve à chaque coin de rue. Ces chats sacrés étaient protégés dans le temple de Lao-Tsun et leur transfert était interdit. Pourtant, en 1920, Mr VANDERBILT, un millionnaire américain, qui faisait une croisière dans l’Orient, fut capable d’acheter pour un prix d’or, un couple de chats Sacrés, qu’un esclave infidèle avait volé, au risque de subir les foudres des dieux. Pendant le voyage, le mâle « Maldalpour » mourra. Seule la femelle « Sita », en gestation, survécut. Mr VANDERBILT offrit ce chat à Mme THADDE-HADDISCH qui avait fait le voyage avec lui. En arrivant à Nice, la chatte mit au monde une portée de chatons. Seule une femelle survécut, Poupée, et donna naissance au nom « de Madalpour ». Ce chat (ou peut-être Sita) fut vendu à Mr BAUDOIN-CREVOISIER qui commença ensuite le travail de sélection.
Selon Grace POND et le docteur RALEIGH, le temple de Lao-Tsun fut attaqué une nouvelle fois ; mais cette fois c’est grâce à l’aide du lieutenant Russell Gordon et de Mr Auguste PAVIE qu’il fut sauvé. Plusieurs années après, on aurait offert en cadeau un couple de chats Sacrés à ces deux personnes, vivant en France. Le mâle mourra pendant le voyage et la femelle mit au monde une portée de chatons, dont seulement une femelle survécut. Cette version a le mérite d’être plus en accord avec les mots du lieutenant.
Mais ces hypothèses reposent sur le même fait : cette race existait et on ne pouvait trouver ces chats que dans le temple de Tao-Tsun. Il est nécessaire de considérer ce fait comme une évidence. Il est possible d’imaginer que ces deux versions relèvent de la fiction et qu’ils font seulement la connexion entre la légende et l’apparition des Birmans dans les expositions félines.
Mme Gisèle BARNAY, pour sa part, a amené une autre hypothèse sans pourtant apporter des preuves : « D’où vient ce chat importé en France ? Peut-être de Thaïlande ou de Birmanie, un berceau de la race siamoise, qui de plus, compte des spécimens gantés (on rencontre cette anomalie également dans certaines couleurs des européens, noir ou gris par exemple). Pourquoi cet étonnement quand on parle d’une mutation entre un chat à poils longs avec un Siamois ganté ? On peut aussi supposer que ce premier birman est issu de la rencontre entre un siamois ganté et un chat blanc à poils longs. »
Nous trouvons peut-être une réponse au mystère qui nous préoccupe dans l’édition de Juin 1982 du journal « les éleveurs de chats Sacrés ». Mme Pema Landzmann, la femme d’un tibétain, qui a quitté le pays à l’époque de l’invasion communiste et vit actuellement dans la baie de San Francisco ; elle a écrit à un éleveur américain : « le chat que vous appelez ‘Sacré de Birmanie’ et dont vous avez des photos ci-joint, existe au Tibet. Il s’appelle Ga-Uh-Mah et on peut le trouver aussi bien dans les maisons que dans les temples »… Malheureusement, elle ne dit pas si cette race de chats aux pattes gantées et à la fourrure dorée est considérée comme une race courante.
Il apparait également qu’en 1959, une américaine, Mme Gerturde Griswold, reçut chez elle un ami de Colombie. Il avait amené avec lui deux chats merveilleux appelés « les chats des temples tibétains » dont la légende était identique à celle du Sacré de Birmanie. On lui révéla finalement qu’il s’agissait de la même race.
Il semble donc que la race « Sacré de Birmanie » est une race qui existe sous un autre nom dans les pays orientaux. Mais nous savons seulement que Mr BAUDOIN-CREVOISIER connait réellement l’origine des premiers birmans et comment ils sont arrivés en France. Il a emmené ce secret dans sa tombe.
2/Développement de la race en France
a/ Avant 1940
C’est Mr BAUDOIN-CREVOISIER –admis par tous les éleveurs sans contestation- qui a commencé le travail de sélection. C’est un travail difficile et très long : comment créer et développer une race avec un seul chat ? C’est un challenge à relever. Malheureusement, toutes les recherches entreprises pour connaitre la méthode de sélection ne nous permet pas de donner une réponse exacte. Il semble que la femelle Poupée fut croisée avec un mâle Siamois, peut-être ganté. Parmi les quatre chatons issus de ce croisement, deux chats couleur café, avec des poils mi-longs et la tête, les oreilles et les extrémités des gants de la couleur d’une loutre, furent éliminés. Les deux autres, plus près du type désiré, furent croisés ensemble. C’est donc, par consanguinité, avec de temps en temps un croisement avec d’autres races, que la descendance de « Madalpour » fut créée. Mais on ne trouve nulle part une description complète des chatons sélectionnés. Avaient-ils des gants blancs ? Normalement après un croisement entre un Sacré de Birmanie et une autre race, les gants blancs disparaissent. Comment cette caractéristique a-t’elle été fixée ? Mais on ne trouve nulle part une trace de ces croisements et de leurs résultats. Il est regrettable que le L.O.O.F fût détruit pendant la deuxième guerre mondiale. Nous devrons trouver les descendants de « Poupée » et les croisements qui ont été réalisés pour développer cette race. On dit que cette race fut fixée en moins de 10 ans.
C’est un fait que le Sacré de Birmanie, maintenant appelé Birman fit son apparition dans les expositions en 1925. C’est grâce à ça que Manou de Madalpour, appartenant à Mme Marcelle Adam et Dieu D’Arakan, appartenant à Mr Baudoin-Crevoisier sont entrés dans la légende.
b/ Après 1940
La période de la seconde guerre mondiale fut fatale à cette jeune race représentée par peu d’individus. Seul un couple de chats fut sauvé par la grâce de Mme. Boyer au prix de grandes privations. C’est ainsi qu’Orloff et Xenia de Kaabaa devinrent finalement des champions internationaux. Tout le travail de sélection devait être refait. Les éleveurs trouvèrent avec ces chats-là le problème qui était déjà apparu avant : comment développer une race avec seulement deux chats ? Ici, encore, la sélection était faite dans le plus grand secret et il est très difficile de savoir comment les croisements se sont faits. Mme Boyer éleva le couple qu’elle avait sauvé et créa la lignée « De Kaabaa ». Aujourd’hui encore, c’est la preuve d’une origine presque noble quand quelqu’un peut montrer sur le pedigree de son chat que celui-ci est issu de cette lignée prestigieuse. D’autres éleveurs comme Mme Poirier firent des croisements avec d’autres races. Il était absolument nécessaire d’ajouter du sang nouveau dans cette race, et c’est dans ce but qu’elle fit un croisement avec un colourpoint et un croisement avec un Persan aux yeux bleus pour ne pas perdre la couleur des yeux. De ces croisements, elle ne garda que le produit le plus proche du type Birman et le croisa avec un Sacré de Birmanie. C’est ainsi que la lignée « de Crespières », aussi célèbre que la précédente, fut créée. Ces deux lignées sont reconnues comme étant la base de la renaissance de la race. Quelques années après, certaines chatteries du nom de « des Muses », « Du Clos Fleuri », « de Ratnapoura », « de Lugh », « de Rhatt’oun » furent réputées pour produire de jolis Sacré de Birmanie. Ce sont des noms qui furent ensuite recherchés dans les pedigrees.
Dans le cours de l’année 1950, le nom Birman fut abandonné au profit de celui de « Sacré de Birmanie », un nom encore plus évocateur du mystère qui entoure cette splendide race, et pour éviter toute confusion avec le Burmese, qui avait été importé des Etats-Unis et d’Angleterre.
La même année, le L.O.F fut rouvert par le Cat Club (le 1er décembre 1950). C’est ainsi qu’on peut trouver sous le numéro 2190, Orloff de Kaabaa, et sous le numéro 2815, Xenia de Kaabaa. Il est étonnant de voir que le père d’Orloff est un chat appelé « Mickey », qui n’a pas été enregistré, alors que sa mère est un sacré de Birmanie et que les parents de Xenia ne sont pas connus. Ces deux chats présentent peut-être le parfait phénotype du Sacré de Birmanie mais ils portaient sûrement un génotype hétérozygote (avec des allèles différents) ; mais c’est bien avec ce couple de chats que la race a été redéveloppée. C’est peut-être pour aider les éleveurs qui firent des efforts pour la survie de cette race qu’on peut trouver écrit dans le L.O.F un nombre de chats sous le nom « Sacré de Birmanie non ganté » ou « Sacré de Birmanie avec deux gants », ce qui assez étonnant puisque la présence de gants est la caractéristique fondamentale de la race. Il semblerait qu’à cette période, les chatons dont au moins un des parents était Sacré de Birmanie, étaient enregistrés comme Sacré de Birmanie. La race n’était donc pas fixée. De plus, de nombreux chats dont les origines ne sont pas connues furent enregistrés dans le L.O.F seulement sur la base du phénotype.
Les éleveurs d’aujourd’hui pensent qu’un certain nombre de leurs prédécesseurs faisaient des croisements avec d’autres races au risque de perdre les gants blancs, et quand par chance, ils pouvaient les retrouver, ils enregistraient les chats au L.O.F. Cela est possible puisque l’entrée au L.O.F est faite sur simple déclaration de la part de l’éleveur. Mais à quoi les descendants ressemblaient-ils ?
Pour éviter ce genre de désagrément et pour disposer de pedigrees d’une grande valeur, le registre Initial et expérimental fut crée le 14 avril 1959 : les chats dont l’origine est inconnue et qui ont un ascendant d’une race différente dans les deux générations qui précèdent, sont inscrits dans ce registre seulement sur la base de leur phénotype, et les descendants sont inscrits dans le L.O.F qu’à partir de la troisième génération.
Cette sélection indirecte a été menée pendant plusieurs années ; cela explique peut-être pourquoi aujourd’hui, quand on essaye de faire reproduire de jolis chats, bien gantés et avec de bonnes origines, il n’est pas rare que l’on obtienne des taches dans les marques blanches ainsi que des gants assez inégaux. Pour faire face à ce problème important, le Cercle du chat Sacré de Birmanie du Cat Club de Paris a publié une annonce dans « La Vie Féline » :
Chers membres du cercle, soyez sur vos gardes !
Le cercle rapporte qu’à l’occasion de différentes expositions, une grande partie des chats exposés, qui doivent représenter les plus beaux spécimens de leur race, présentent de nombreux défauts graves.
Certains de ces défauts sont éliminatoires pour obtenir le titre « Excellent ». Exemple :
-Tache blanche sur le menton
-Une remontée blanche sur les pattes avant
– Des marques blanches isolées dans les parties seal ou blue ou au contraire des marques seal ou blue dans les parties blanches
De tels chats doivent être retirés de la race pour éviter toute propagation de ce phénomène.
Nous vous recommandons, éleveurs, qui présentent de beaux spécimens dans les expositions et qui sont dévoués à cette race, d’être très vigilants si vous souhaitez la garder intacte.
Vous ne devez pas oublier que le Sacré de Birmanie est avant tout un grand chat, mais qu’il a tendance à perdre en qualité. Quel dommage !
Chers amis, cela soulève une sonnette d’alarme et les jugements sévères en exposition seront inutiles si vous ne devenez pas méticuleux.
C’est un vœu que nous faisons et nous espérons que vous l’entendrez !
3 / Extension de la race à l’étranger
Le chat Sacré de Birmanie provoqua un grand enthousiasme en France dans les années 1950 : les expositions félines internationales permirent aux éleveurs français de faire connaitre cette race dans le monde entier.
Il semblerait que les premiers Birmans furent importés de France jusqu’aux Etats-Unis par le Dr Seipel en 1959. Malheureusement, nous connaissons peu de ces chats, et ne savons pas de quelle chatterie ils provenaient. A cette lignée d’origine française s’ajoute la lignée de « Khmer », importée directement de Thaïlande par Mme. Griswold. Certains éleveurs français cherchent aujourd’hui à produire des descendants de cette lignée, pour apporter de nouveaux chats à cette race trop consanguine en Europe. Le chat Sacré de Birmanie a été reconnu par la Cat Fanciers’ association (équivalent à la FFF en France) en 1967.
C’est en 1960 que les premiers Birmans arrivèrent en Angleterre. Mrs. Elsie Fisher, à l’occasion d’une exposition en France, tomba amoureuse de la race et chercha immédiatement à l’introduire dans son pays. Les ambassadeurs étaient « Nouky de Mon Rêve » (mâle seal point élevé par Mme. Poirier), « Osaka de Lugh » (femelle blue point élevée par Mme Droisier dont la chatterie est fortement réputée) et « Orlamonde de Khlaramour » (femelle blue point élevée par Mme. Moulin). C’est ainsi que Mrs. Fisher et Mrs. Richards furent les premières éleveuses à posséder un chat de cette race en Angleterre. A la fin de cette même année, elles se procurèrent deux mâles venant d’Allemagne : un blue point « Ghandi Von Assindia » et un seal point « Solomon Von Assindia ». Les pedigrees de ces deux chats montrent que leurs parents et leurs grands-parents ont des origines françaises par des chatteries que nous n’avons pas mentionnées : « De Khlaramour », « De Madalpour », « des Muses », « Du clos fleuri ». Le chat Sacré de Birmanie fut reconnu par le Governing Council of th Cat Fancy (équivalent à la FFF en France) en 1961, et le club fut fondé en 1969.
Il faut remarquer, et c’est une grande satisfaction pour les éleveurs français, que peu importe le pays ou on trouve des Birmans, il y a toujours des chatteries françaises dans leurs pedigrees.
Aujourd’hui, le chat Sacré de Birmanie est connu dans toute l’Europe (France, Angleterre, Italie, Espagne, Suisse, Autriche, Belgique, Belgique, les Pays-Bas, Luxembourg, Allemagne, Suède) mais aussi aux Etats-Unis, au Canada, au Brésil…
De l’Angleterre et de la France
Une de nos éleveuses fondatrices, Dorrie Bladwin, m’a dit une fois, qu’elle était sûre que plus d’un éleveur en France élevait des Birmans avant la guerre de 39-45. Dorrie séjourna en France en 1957, avant de posséder des Birmans, et on lui montra deux Birmans neutres de 14 ans qui auraient été nés en 1943, élevés par une vieille dame à Paris. Ils avaient été transportés illégalement d’un pays lointain, sous un tas de laitue, et les Allemands ne les avaient donc pas vus. La dame de 88 ans qui les avait, parlait peu anglais, mais sa fille dit à Dorrie que sa mère avait « fait » cette race et avait travaillé sur celle-ci depuis les années 30. Elle montra à Dorrie beaucoup de photos des chats qui avaient été utilisés – quelques persans et quelques siamois. Elle dit que les officiers Allemands avaient l’habitude de voler des pedigrees de chatons et de les ramener en Allemagne, et Dorrie croyait que les Birmans avaient été trouvés de cette façon en Allemagne !!
Dorrie était aussi convaincue qu’ils n’étaient pas originaires du Burma, puisqu’elle avait parlé longuement avec un couple qui y avait vécu pendant 15 ans sans jamais voir un Birman. Les seuls chats aux gants blancs qu’ils avaient vus étaient des chats de gouttière.
Nous avons eu plusieurs incidents de parcours au fil des années avec des cas isolés, comme parfois des chatons qui naissaient sans poils, une rareté appelée Familial Feline Epibulbar Dermoids (connus aussi sous le nom de kystes dermoïdes) et atteints d’Ataxia (ou démarche chancelante). Pourtant, en rassemblant nos connaissances et en étant honnêtes à propos de ces problèmes, nous espérons qu’ils soient surmontés et les problèmes moins graves de spotting sur le menton et de nœud à la queue sont maintenant en phase d’être éradiqués grâce au dévouement des éleveurs qui ne vendent pas ces chatons pour l’élevage. Personnellement, je pense que les seules détériorations (et cela arrive seulement dans quelques lignées) sont la transformation de la couleur crème de la fourrure en une couleur blanche mais aussi le nombre de moins en moins important de chats « cobby » avec des os massifs. La couleur seal dans les marques colourpoint a aussi évolué vers une couleur plus chocolat chez certains chats. De plus, la sensation d’une « fourrure en laine » qui était très présente dans les anciennes importations de chats n’est pas aussi fréquente qu’elle devrait l’être. Cela serait un bel hommage aux anciens éleveurs si nous pouvions essayer de réintroduire ces caractéristiques en plus des améliorations qui ont été faites.
Nous avons maintenant, en plus des seal et des blue, des Birmans lilas, chocolat, red point, tabby point, tortie point et cream point.
Nous avons aussi un grand nombre de Grands Champions, Grands Premier, Champions, et Premiers.
Quel magnifique exploit nous avons réalisé ! Je suis fière et émue d’avoir fait partie de cette réussite et c’est réconfortant de sentir et de recevoir l’amour, le support et la communication du monde entier avec un seul but : promouvoir, aimer et être digne de l’amour de nos Birmans.
J’espère que ces chats anciens, qui sont la base de nos chats actuels, sont fiers de nos réussites et ils sauront que nous ne les oublierons jamais, leurs légendes demeurent dans nos cœurs !
Un immense MERCI énorme à Estelle pour son travail de traduction




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